Des mains qui parlent
 

Bijoutiers et autres acteurs du territoire décrivent le somptueux univers culturel que les communautés du Chocó (Colombie) ont développé depuis des siècles autour de l'or, de l'exploitation minière et de la joaillerie, au milieu d'un des écosystèmes les plus riches en biodiversité et les plus humides de la planète.

 

Le récit adopte une approche expérimentale dans laquelle la couleur est un symbole qui interroge sur la nature de l'or le plus précieux, qu'il s'agisse du métal extrait au profit de quelques-uns - qui alimente la guerre dans la région - ou des forêts tropicales et des rivières vitales pour la planète, une tonalité qui s'accompagne d'un montage rapide et d'images de soutien vigoureuses. Le documentaire donne la parole aux populations afro-colombiennes et indigènes du Pacifique colombien, dont le niveau de vie est l'un des plus bas de Colombie. Le film montre comment ces populations sont prises en étau entre la négligence de l'État, la corruption et la destruction épique de leur environnement naturel en raison du manque d'opportunités d'emploi et de l'industrie minière aurifère illégale et mécanisée. 

 

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Le film Des mains qui parlent ne raconte pas seulement une histoire de résistance et de survie, c'est aussi un appel à l'action pour protéger la dignité des habitants, le riche patrimoine ancestral et la biodiversité unique du Chocó biogéographique, considéré comme le deuxième poumon du monde.